Lettre aux amis de l’AFS (avril 2020)

 Activités réduites à l’AFS

Le confinement décidé par le gouvernement depuis le 17 mars a conduit l’AFS à réduire ses activités. Ainsi, provisoirement, les commandes papier sont suspendues, aussi bien pour les brochures que pour les abonnements à la revue. Par contre, vous pouvez toujours commander puis télécharger les versions numériques des brochures et de la revue en allant sur le site.

Le numéro 268 de la revue est paru. Malheureusement notre imprimeur ayant arrêté ses activités depuis le confinement, le numéro n’a pas pu être imprimé et nous ne savons pas quand il pourra l’être. En attendant, pour ceux qui n’ont qu’un abonnement papier, si nous avions votre adresse mail, une version numérique du n°268 vous a été envoyée gratuitement. Si vous ne l’avez pas communiquée en prenant votre abonnement, veuillez nous la communiquer pour que nous puissions vous envoyer la version numérique du n° 268.
Nous  vous signalons également que plusieurs envois n’ont pas abouti, car l’adresse mail était erronée ou n’était plus valide. Donc, si vous avez un abonnement papier et n’avez pas reçu la version numérique du n° 268, c’est que soit vous n’avez pas donné votre adresse mail, soit que celle en notre possession était erronée. Dans un cas comme dans l’autre, dès que vous nous aurez communiqué votre adresse mail, nous vous adresserons le n° 268.

Émission Catholique et société de RCF-Vaucluse

Voici les liens vers la suite des émissions de RCF-Vaucluse sur le thème Catholique et société, avec la participation de Yann Le Coz, Michel Ducrest et Grégoire Maisonneuve :

Pour retrouver les précédentes émissions, cliquer ICI.
Voilà de quoi vous occuper utilement pendant ce temps de confinement.

Actualités : Deux évêques prennent la parole

À la fin du mois de mars, le journal américain The Remnant a interrogé deux prélats sur la situation actuelle dans l’Église :

  • Mgr Viganò qui a été interrogé par Michael J. Matt, directeur du Remnant (entretien paru le 29 mars 2020)
  • Mgr Schneider qui a été interrogé par Diane Montagna (entretien paru le 27 mars 2020)

Voici quelques extraits de ces deux entretiens.

Entretien avec Mgr Viganò

Sur l’épidémie actuelle :

La pandémie du coronavirus, comme toutes les maladies et la mort elle-même, sont une conséquence du péché originel. Le péché d’Adam, notre premier parent, nous a privés, lui et nous, non seulement de la grâce divine, mais aussi de tous les autres bienfaits que Dieu a donnés à la création.

Sur les raisons de ce châtiment :

Il y a aussi les péchés des sociétés, des nations : l’avortement, qui continue à assassiner des enfants innocents même pendant la pandémie, le divorce, l’euthanasie, l’horreur des soi-disant « mariages » homosexuels, la célébration de la sodomie et d’autres perversions terribles, la pornographie, la corruption des enfants, la spéculation de l’élite financière, la profanation du dimanche … (…) Ceux qui permettent aux gens de blasphémer la Divine Majesté de Dieu ne peuvent pas échapper au châtiment de Dieu.

Sur le dernier synode et la déclaration d’Abou Dhabi :

Bien que l’Église soit sainte, certains de ses membres et de sa hiérarchie ici sur terre peuvent être des pécheurs. En ces temps troublés, il y a eu de nombreux clercs indignes de ce nom, comme l’ont montré les scandales d’abus commis par eux et, malheureusement, même par des évêques et des cardinaux. (…)

Ils ont même commis des actes d’une gravité sans précédent, comme nous l’avons vu avec l’adoration de l’idole de la pachamama au Vatican même. (…)

Il [le pape] a lui-même commis un terrible sacrilège aux yeux du monde entier, devant l’autel même de la confession de saint Pierre, une véritable profanation, un acte de pure apostasie, avec ces images immondes et sataniques de la pachamama. (…)

Dans sa déclaration d’Abou Dhabi, le pape François a déclaré que Dieu veut toutes les religions. Non seulement c’est une hérésie flagrante, mais c’est aussi une apostasie très grave et un terrible blasphème. Dire que Dieu veut être vénéré autrement que par la façon dont il s’est révélé signifie que l’Incarnation, la Passion, la mort et la Résurrection de notre Sauveur sont complètement dénuées de sens. Cela signifie que la raison de la fondation de l’Église, la raison pour laquelle des millions de saints martyrs ont donné leur vie, la raison pour laquelle les sacrements ont été institués, ainsi que le sacerdoce et la papauté elle-même, n’ont aucun sens.

Entretien avec Mgr Schneider

Sur l’épidémie actuelle :

L’épidémie de coronavirus est sans aucun doute, à mon avis, une intervention divine pour châtier et purifier le monde pécheur et aussi l’Église. Nous ne devons pas oublier que Notre Seigneur Jésus-Christ considérait les catastrophes physiques comme des châtiments divins.

Sur le dernier synode :

La vénération cultuelle de l’idole païenne de la pachamama à l’intérieur du Vatican, avec l’approbation du Pape, était à coup sûr un grand péché d’infidélité au Premier Commandement du Décalogue, c’était une abomination. Toute tentative de minimiser cet acte de vénération ne peut résister au barrage des preuves évidentes et de la raison. Je pense que ces actes d’idolâtrie ont été le point culminant d’une série d’autres actes d’infidélité par rapport à la sauvegarde du dépôt divin de la Foi par de nombreux membres de haut rang de la hiérarchie de l’Église au cours des décennies passées. Je n’ai pas la certitude absolue que l’apparition du coronavirus est une rétribution divine pour les événements de la pachamama au Vatican, mais envisager une telle possibilité ne serait pas tiré par les cheveux.

Sur la messe et la communion dans la main :

La situation de la cessation de la célébration publique de la messe et de la sainte communion sacramentelle est si unique et si grave que l’on peut découvrir derrière tout cela une signification plus profonde. Cet événement survient près de cinquante ans après l’introduction de la communion dans la main (en 1969) et une réforme radicale du rite de la Messe (en 1969/1970) avec ses éléments protestants (prière de l’Offertoire) et son style de célébration horizontal et axé sur l’instruction (moments de liberté, célébration en cercle fermé et vers le peuple). (…)
Chez de nombreux catholiques, la pratique de recevoir la communion dans la main a affaibli la foi en la Présence réelle et en la transsubstantiation, la foi au caractère divin et sublime de la sainte Hostie. La présence eucharistique du Christ est devenue, au fil du temps, inconsciemment, pour ces fidèles une sorte de pain ou de symbole sacré. Maintenant, le Seigneur est intervenu et a privé presque tous les fidèles d’assister à la sainte messe et de recevoir sacramentellement la Sainte Communion.

Pour avoir une idée juste de ce qui se passe actuellement dans l’Église, il est important de lire ces deux entretiens.
Pour ceux qui lisent l’anglais, voici les liens vers les articles sur le site du Remnantentretien avec Mgr Schneider, entretien avec Mgr Viganò.
Une traduction française validée par les deux prélats se trouve sur le blog de Jeanne Smits : entretien avec Mgr Schneider, entretien avec Mgr Viganò

Prions saint Roch

N’oublions pas de supplier le Ciel d’arrêter l’épidémie qui sévit actuellement, et prions pour demander la guérison de tous les malades, non seulement de ceux qui sont atteints du Covid-19, mais aussi (et même surtout) de tous les malades en général. Car si le Covid-19 a fait à ce jour (9 avril 2020 à la mi-journée) 89 000 morts depuis le 1er janvier, la grippe saisonnière a fait 132 000 morts, les autres maladies contagieuses 3 536 000 morts, l’alcoolisme 681 000 morts, le tabagisme 1 361 000 morts, la malaria 267 000 morts, le Sida 458 000 morts, le cancer 2 237 000 morts, l’avortement 11 578 000 morts, etc. (Source : www.worldometers.info)
C’est pourquoi il est particulièrement pertinent en ce moment de s’adresser à saint Roch pour lui demander de guérir tous ceux qui sont malades.

Prière à saint Roch
Ô Dieu, qui avez accordé à saint Roch, votre serviteur fidèle, la grâce de guérir par le signe de la croix tous ceux qui étaient atteints de maladies, nous vous prions, par ses mérites et son intercession, de nous préserver dans votre miséricorde, de ces dangereuses maladies ainsi que d’une mort subite et imprévue, par Jésus-Christ Notre Seigneur.
Ainsi soit-il.

Prions aussi pour le repos de l’âme du docteur Dor qui vient de décéder le 4 avril dernier, premier samedi du mois. C’était un remarquable défenseur de la vie et de la famille et, à ce titre, un grand ami de l’AFS. Espérons que Notre-Dame lui a fait profiter du privilège sabbatin attaché au port du scapulaire du Mont Carmel.

Toute l’équipe de l’AFS vous souhaite une sainte fête de Pâques.

La cène de Léonard de Vinci