L’éducation est la formation de l’homme en vue de sa fin dernière. Elle relève donc de l’Église sur le plan surnaturel et de la famille, aidée par l’État, sur le plan naturel.
La réflexion théologique a pour but d’approfondir les dogmes, mais non de les moderniser ou de les relativiser. La Nouvelle théologie, inspiratrice de Vatican II, est ici condamnée.
La liturgie sacrée est le culte public rendu à Dieu le Père. Il l’a été par le Christ lors de sa vie terrestre et lors de la Cène et est désormais perpétué par l’Église, Corps mystique du Christ.
Le communisme est l'application à la société de la philosophie marxiste, basée sur le matérialisme athée et sur le collectivisme. Il nie tout surnaturel et doit être combattu.
Le mariage est une institution à la fois naturelle et surnaturelle. Garant de la stabilité des foyers et donc de la société, il doit être protégé par l’État.
Le Christ est Roi du fait de sa nature hypostatique, humaine et divine. Il le déclare ouvertement à Pilate (Jn 18, 37). La conséquence en est que les sociétés doivent lui être soumises.
Le modernisme se caractérise essentiellement par un refus orgueilleux du passé et de la Tradition de l’Église, pour leur préférer n’importe quelle nouveauté.
La loi de séparation de l’Église et de l’État en France est une atteinte au Concordat, à la liberté de l’Église placée sous contrôle du pouvoir laïc, au droit de propriété de ses biens.
Chaque homme doit avoir les moyens de vivre décemment, par un juste salaire et un accès à la propriété privée, à la hauteur de son travail et au besoin selon une régulation de l’État.
La liberté est une capacité de choix et la loi n’est pour elle qu’un guide ; tandis que le libéralisme est la soumission au libre arbitre de chacun, donc la négation de toute loi.
La constitution chrétienne des États se déduit des deux puissances gouvernant les hommes : l’Église dans le domaine surnaturel et l’État dans le domaine temporel.
La philosophie franc-maçonne dénoncée par le pape est son naturalisme et son relativisme, c’est-à-dire l’indifférence à tout ce qui est surnaturel et religieux.
La philosophie chrétienne n’est que celle de la raison éclairée par la foi, et cette complémentarité trouve son accomplissement le plus abouti dans la scolastique de St Thomas d’Aquin.
A contrario des idées libérales du XIXe siècle, le pape rappelle la fiction de l’indépendance de l’État et de l’Église, chacun ayant son rôle propre dans les domaines temporel ou spirituel.
Le libéralisme est un abus de liberté qui va contre l’intérêt de la société civile, protégée par l’État et l’Église. C’est un principe révolutionnaire qui privilégie l’erreur plutôt que la vérité.
