Encyclique Humanum Genus
La philosophie franc-maçonne dénoncée par le pape est son naturalisme et son relativisme, c’est-à-dire l’indifférence à tout ce qui est surnaturel et religieux.
Contextuellement, l'encyclique Humanum Genus intervient dans un contexte politique et religieux difficile. Vingt ans plus tôt, le pape Pie IX avait condamné les erreurs politiques et religieuses modernes dans son encyclique Quanta Cura (1864). L'Italie avait été plongée dans la folie révolutionnaire amenant à son unification en 1861, sous la pression des carbonari et des francs-maçons.
La gauche italienne radicale, étant parvenue au pouvoir en 1876, fit alors de la lutte contre l'Église son programme principal (qui sera appliqué notamment très durement par le franc-maçon Crispi, chef du gouvernement de 1887, peu après la publication de l'encyclique).
Dans son encyclique, Léon XIII rappelle l'origine des maux qui atteignent l'Italie (chap. 1), les condamnations de ses prédécesseurs (chap. 2) et décrit, avec plus de détail que ces derniers, en quoi consiste la nocivité du relativisme philosophique et moral de la franc-maçonnerie (chap. 3) ainsi que ses effets sur la société et sur l'État (chap. 4 et 5), avant de proposer quelques remèdes (chap. 6).
Informations complémentaires
Poids | ND |
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Dimensions | 21 × 14 cm |
Auteur | Léon XIII |
Options : | Papier, Numérique |
Année | 2019 |
Édition | 1re édition |
Pages | 28 |