Encyclique Rerum Novarum
Chaque homme doit avoir les moyens de vivre décemment, par un juste salaire et un accès à la propriété privée, à la hauteur de son travail et au besoin selon une régulation de l’État.
Contextuellement, l'encyclique intervient dans le contexte troublé du XIXe siècle, en proie au laïcisme et au libéralisme sur le plan législatif, à l'anticléricalisme sur le plan politique et aux effets néfastes de la révolution industrielle et du capitalisme sur le plan social, notamment par la paupérisation de la classe ouvrière émergente. De fait ces questions sont liées : en se coupant de toute référence au surnaturel, les gouvernements ont perdu tout équilibre dans l'administration des affaires publiques. Aussi pèchent-ils soit par défaut en laissant faire le libéralisme et le capitalisme, soit par excès en prônant un socialisme étatique, au détriment de toute justice sociale.
Cette encyclique, qui fait également suite à l'action des "catholiques sociaux" de cette époque, est généralement considérée comme la première à expliciter la doctrine sociale de l'Église.
Dans son encyclique, Léon XIII expose les abus du capitalisme et les dangers du socialisme (chap. 1) et propose les remèdes adéquats que seraient une plus grande justice sociale (chap. 2), éventuellement régulée par l'État (chap. 3), ainsi que la réintroduction des corporations détruites par la Révolution (chap. 4).
Informations complémentaires
Poids | ND |
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Dimensions | 21 × 14 cm |
Auteur | Léon XIII |
Options : | Papier, Numérique |
Année | 2019 |
Édition | 1re édition |
Pages | 40 |