Pour l’Église, l’homme soumet la nature par le travail et la transforme, selon l’ordre du Créateur, tout en contribuant à son propre mérite et à l’amélioration de la société.
Le personnalisme est l’erreur qui prétend subordonner la société à la personne, quand la doctrine traditionnelle déclare le contraire. Les droits de l’homme en sont une traduction politique.
La charité politique consiste à créer les conditions politiques et sociales d’une société chrétienne, favorable au salut de tous, dans le respect des missions propres aux laïcs et aux clercs.
Le Christ est Roi du fait de sa nature hypostatique, humaine et divine. Il le déclare ouvertement à Pilate (Jn 18, 37). La conséquence en est que les sociétés doivent lui être soumises.
La loi de séparation de l’Église et de l’État en France est une atteinte au Concordat, à la liberté de l’Église placée sous contrôle du pouvoir laïc, au droit de propriété de ses biens.
Chaque homme doit avoir les moyens de vivre décemment, par un juste salaire et un accès à la propriété privée, à la hauteur de son travail et au besoin selon une régulation de l’État.
A contrario des idées libérales du XIXe siècle, le pape rappelle la fiction de l’indépendance de l’État et de l’Église, chacun ayant son rôle propre dans les domaines temporel ou spirituel.
La doctrine catholique en matière politique et sociale est l’ensemble des règles dont l’application permet une vie digne de l’homme et du chrétien en société.
