Lettre aux amis de l’AFS (avril 2020) 1re version

Au sommaire de cette lettre

– Covid-19 : Activités réduites à l’AFS
– Revue : Le n° 268 (avril 2020) est paru
Actualités : Deux évêques parlent
Émissions Catholique et société : Émissions n° 7, 8 et 9.
– Prions saint Roch !

Activités réduites à l’AFS

Le confinement décidé par le gouvernement depuis le 17 mars nous a conduit à réduire nos activités. Ainsi, provisoirement, les commandes papiers sont suspendues, aussi bien pour les brochures que pour les abonnements à la revue.
Par contre, vous pouvez toujours commander puis télécharger les versions numériques des brochures et de la revue en allant sur le site.

Le numéro n° 268 (mars 2020) est paru

Le numéro 268 est paru. Malheureusement notre imprimeur ayant arrêté ses activités depuis le confinement, le numéro n’a pas pu être imprimé et nous ne savons pas quand il pourra l’être. En attendant, pour ceux qui n’ont qu’un abonnement papier, une version numérique du n°268 leur sera envoyée gratuitement, sous réserve que nous ayons votre adresse mail.
Si vous ne l’avez pas communiquée en prenant votre abonnement, veuillez nous la communiquer pour que nous puissions vous envoyer la version numérique du n° 268.

Au sommaire de ce numéro :
Sommaire n° 268RELIGION
L’enterrement de J. Chirac, « aplaventrisme »  clérical 
par Franck Bouscau
Une réflexion sur le conformisme de nos évêques

HISTOIRE
De la cité catholique à l’AFS : 70 ans de combat pour la famille et l’école par Yves de Lassus
L’histoire de la Cité catholique créée par Jean Ousset, puis la naissance de l’Action Familiale et Scolaire et son évolution vers ce qu’elle est aujourd’hui, en continuité avec tous ceux qui ont participé au combat contre-révolutionnaire depuis la Révolution française.

FAMILLE-ÉDUCATION
Du rituel dans la vie ordinaire par le père Thomas sj
Tout être a besoin de rites, comme par exemple la politesse ou la courtoisie. Même Notre-Seigneur s’y est plié.
Les tempéraments, script de conférences de l’abbé Brucciani
Troisième article d’une série de cinq : le bilieux.

BIOÉTHIQUE
Gardasil, un vaccin dangereux ? par les docteurs G. et N. Delépine
Les côtés inquiétants de ce vaccin prévu pour lutter contre le papillomavirus.

POLITIQUE
Le service national universel, rempart de la nation ou instrument de mixité sociale ? 
par J. G.
Une intention légitime, mais un moyen dérisoire et risqué détournant les forces armées de leur mission

Pour commander ce numéro, cliquer ICI.

Actualités : Deux évêques prennent la parole

Le journal américain The Remnant a interrogé deux prélats à la fin du mois dernier :

  • Mgr Viganò par Michael J Matt, directeur du Remnant (paru le 29 mars 2020)
  • Mgr Schneider par Mme Diane Montagna (paru le 27 mars 2020)

Voici quelques extraits de ces deux entretiens sur la situation actuelle.

Entretien avec Mgr Viganò

Sur l’épidémie actuelle :

La pandémie du coronavirus, comme toutes les maladies et la mort elle-même, sont une conséquence du péché originel. Le péché d’Adam, notre premier parent, nous a privés, lui et nous, non seulement de la grâce divine, mais aussi de tous les autres bienfaits que Dieu a donnés à la création.

Sur les raisons de ce châtiment :

Il y a aussi les péchés des sociétés, des nations : l’avortement, qui continue à assassiner des enfants innocents même pendant la pandémie, le divorce, l’euthanasie, l’horreur des soi-disant « mariages » homosexuels, la célébration de la sodomie et d’autres perversions terribles, la pornographie, la corruption des enfants, la spéculation de l’élite financière, la profanation du dimanche … (…) Ceux qui permettent aux gens de blasphémer la Divine Majesté de Dieu ne peuvent pas échapper au châtiment de Dieu.

Sur le dernier synode et la déclaration d’Abou Dhabi :

Bien que l’Église soit sainte, certains de ses membres et de sa hiérarchie ici sur terre peuvent être des pécheurs. En ces temps troublés, il y a eu de nombreux clercs indignes de ce nom, comme l’ont montré les scandales d’abus commis par eux et, malheureusement, même par des évêques et des cardinaux. (…)
Ils ont même commis des actes d’une gravité sans précédent, comme nous l’avons vu avec l’adoration de l’idole de la pachamama au Vatican même. (…)
Il [le pape] a lui-même commis un terrible sacrilège aux yeux du monde entier, devant l’autel même de la confession de saint Pierre, une véritable profanation, un acte de pure apostasie, avec ces images immondes et sataniques de la pachamama. (…)
Dans sa déclaration d’Abou Dhabi, le pape François a déclaré que Dieu veut toutes les religions. Non seulement c’est une hérésie flagrante, mais c’est aussi une apostasie très grave et un terrible blasphème. Dire que Dieu veut être vénéré autrement que par la façon dont il s’est révélé signifie que l’Incarnation, la Passion, la mort et la Résurrection de notre Sauveur sont complètement dénuées de sens. Cela signifie que la raison de la fondation de l’Église, la raison pour laquelle des millions de saints martyrs ont donné leur vie, la raison pour laquelle les sacrements ont été institués, ainsi que le sacerdoce et la papauté elle-même, n’ont aucun sens.

Entretien de Mgr Schneider

Sur l’épidémie du coronavirus :

L’épidémie de coronavirus est sans aucun doute, à mon avis, une intervention divine pour châtier et purifier le monde pécheur et aussi l’Église. Nous ne devons pas oublier que Notre Seigneur Jésus-Christ considérait les catastrophes physiques comme des châtiments divins.

Sur le dernier synode :

La vénération cultuelle de l’idole païenne de la Pachamama à l’intérieur du Vatican, avec l’approbation du Pape, était à coup sûr un grand péché d’infidélité au Premier Commandement du Décalogue, c’était une abomination. Toute tentative de minimiser cet acte de vénération ne peut résister au barrage des preuves évidentes et de la raison. Je pense que ces actes d’idolâtrie ont été le point culminant d’une série d’autres actes d’infidélité par rapport à la sauvegarde du dépôt divin de la Foi par de nombreux membres de haut rang de la hiérarchie de l’Église au cours des décennies passées. Je n’ai pas la certitude absolue que l’apparition du coronavirus est une rétribution divine pour les événements de la Pachamama au Vatican, mais envisager une telle possibilité ne serait pas tiré par les cheveux.

Sur la messe et la communion dans la main :

La situation de la cessation de la célébration publique de la messe et de la sainte communion sacramentelle est si unique et si grave que l’on peut découvrir derrière tout cela une signification plus profonde. Cet événement survient près de cinquante ans après l’introduction de la communion dans la main (en 1969) et une réforme radicale du rite de la Messe (en 1969/1970) avec ses éléments protestants (prière de l’Offertoire) et son style de célébration horizontal et axé sur l’instruction (moments de liberté, célébration en cercle fermé et vers le peuple). (…)
Chez de nombreux catholiques, la pratique de recevoir la communion dans la main a affaibli la foi en la Présence réelle et en la transsubstantiation, la foi au caractère divin et sublime de la sainte Hostie. La présence eucharistique du Christ est devenue, au fil du temps, inconsciemment, pour ces fidèles une sorte de pain ou de symbole sacré. Maintenant, le Seigneur est intervenu et a privé presque tous les fidèles d’assister à la sainte messe et de recevoir sacramentellement la Sainte Communion.

Pour avoir une idée juste de ce qui se passe actuellement dans l’Église, il est important de lire ces deux entretiens.
Pour ceux qui lisent l’anglais, voici les liens vers le site du Remnantentretien avec Mgr Schneider, entretien avec Mgr Viganò.
Une traduction française de chacun des deux entretiens se trouve sur le blog de Jeanne Smits : entretien avec Mgr Schneider, entretien avec Mgr Viganò

Émission Catholique et société de RCF-Vaucluse

Voici la suite des émissions de RCF-Vaucluse sur le thème Catholique et société, avec la participation de Yan LECOZ, Michel DUCREST et Grégoire MAISONNEUVE :

Prions saint Roch

En ce temps d’épidémie, n’oublions pas de supplier le Ciel d’arrêter l’épidémie, et prions pour demander la guérison de tous les malades, non seulement de ceux qui sont atteints du Covid-19, mais aussi (et même surtout) de tous les malades en général. Car si le Covid-19 a fait à ce jour (7 avril 2020) 81 000 morts depuis le 1er janvier, la grippe saisonnière a fait 130 000 morts, les autres maladies contagieuses 3 480 000 morts, l’alcoolisme 670 000 morts, le tabagisme 1 340 000 morts, la malaria 263 00 morts, le Sida 450 000 morts, le cancer 2 200 000 morts, l’avortement 11 400 000 morts, etc. (Source : www.worldometers.info)
C’est pourquoi il est particulièrement pertinent en ce moment de s’adresser à saint Roch pour lui demander de guérir tous ceux qui sont malades.

Prière à saint Roch
Ô Dieu, qui avez accordé à saint Roch, votre serviteur fidèle, la grâce de guérir par le signe de la croix tous ceux qui étaient atteints de maladies, nous vous prions, par ses mérites et son intercession, de nous préserver dans votre miséricorde, de ces dangereuses maladies ainsi que d’une mort subite et imprévue, par Jésus-Christ Notre Seigneur.
Ainsi soit-il.

Prions aussi pour le repos de l’âme du docteur Dor qui vient de décéder le 4 avril dernier, premier samedi du mois. Souhaitons que Notre-Dame lui aie fait profiter du privilège sabbatin attaché au port du scapulaire du Mont Carmel.