Sur la guerre en Ukraine

L’article qui suit a été écrit en octobre dernier par un de nos amis Mais sept mois après, il est toujours parfaitement d’actualité et conduit à d’excellentes réflexions. C’est pourquoi nous vous recommandons de le lire.
L’équipe de l’AFS

Après plus de huit mois de conflit le parti pris officiel, aberrant et gravement funeste pour les intérêts majeurs de la France et de l’Europe, de soutien jusqu’au boutiste aveugle au régime ukrainien et de haine rabique de la Russie, ne faiblit pas. Il s’accompagne toujours d’une surinformation-désinformation écrasante à sens unique de la part des dirigeants et des grands médias.

On revit en plus accentué encore le climat de 1999 de la guerre contre la Serbie, puis contre la Syrie dans les années 2010.

Il ne s’agit maintenant, si l’on veut faire preuve d’un peu de bon sens, de ne se livrer à aucune phobie ou latrie, dans un sens ou dans un autre, mais de considérer les grands faits objectifs et prouvés de la situation qui sont soit passés sous silence, soit expliqués à contre sens dans le concert compact des médias. dominants.
Particulièrement ceux-ci.
(Ce qui est exposé ici correspond à des faits avérés et vérifiables.)

Une guerre parfaitement évitable

La Russie serait condamnable et l’hostilité contre elle totalement justifiée si elle avait envahi la Pologne, la Finlande ou les pays baltes.
Mais ce n’est pas le cas et le ressort du conflit est très différent. Le moyen de l’empêcher était évident et existait officiellement au niveau international : la simple application des accords de Minsk, signés entre la Russie et l’Ukraine, et cosignés par la France et l’Allemagne. Ils établissaient des conditions de maintien de la paix parfaitement raisonnables (la non adhésion à l’Otan de l’Ukraine et d’un statut de sa neutralité, analogue à celui de la Finlande, l’autonomie, et non l’indépendance, des régions russophones du Donbass).
(Ce n’était peut-être pas la solution idéale préférée par Vladimir Pouline mais le fait est que non seulement il l’acceptait mais il ne cessait de réclamer son application pour éviter d’en venir à une confrontation armée.)

Au lieu de cela, sous la pression des États-Unis (et du Royaume-Uni particulièrement acharné contre la Russie), l’Ukraine a décidé non seulement de ne pas les appliquer mais d’attaquer le Donbass, de se rapprocher de plus en plus de l’Otan et de recevoir de sa part un renforcement militaire de plus en plus puissant.
Sans décision officielle d’adhésion, cela en devenait une de fait.

L’Ukraine jouait le rôle d’un levier américain et une menace potentielle pressante sur le flanc sud-ouest de la Russie.

(Imaginons un instant que la Russie ou la Chine aient commencé à armer le Canada ou le Mexique contre les États-Unis – renouvelant la menace de Cuba en 1962 — ces derniers resteraient-ils sans réaction vigoureuse ?)

De leur côté, la France et l’Allemagne, pourtant coresponsables des accords, ont laissé faire sans exercer aucune pression sérieuse sur le gouvernement ukrainien pour empêcher cette évolution qui ne pouvait que conduire à une crise de première gravité.

Les responsables de la guerre actuelle sont donc, par ordre d’importance : les pouvoirs anglo-saxons, dont c’était un objectif de longue date, l’Ukraine, par son choix de se rallier à leur politique, la France et l’Allemagne, par leur inaction, due à leur vassalité décidée envers les États-Unis, et enfin la Russie, qui en a tiré les conséquences.
En résumé, les E-U ont poussé à la guerre, la Russie a fini par la faire.

Une guerre, dans sa forme actuelle, différée de quatre ans

En effet, si l’aile extrémiste du parti démocrate américain était arrivée au pouvoir en 2017 avec Hilary Clinton, la guerre avec la Russie aurait été déclenchée dans l’année qui suivait. La ligne politique affichée et la teneur des déclarations de politique étrangère de la candidate le manifestaient clairement.
C’est la surprise de l’élection de Trump qui a différé le conflit.
(À noter que ce président, présenté dans les médias comme un imbécile fou furieux, a maintenu des relations de maintien équilibré de paix avec la Russie et n’a déclenché aucune guerre extérieure, au contraire de son prédécesseur Obama qui en a activé plusieurs.)
Avec l’élection (d’ailleurs suspecte) du nouveau président démocrate Jo Biden, docile instrument des instances de ce que l’on appelle l’État profond américain (auquel Donald Trump avait résisté), la situation de guerre s’est trouvée relancée un an plus tard.

Une guerre commencée depuis huit ans et déclenchée par l’Ukraine

Depuis 2014 l’armée ukrainienne bombarde les régions de Donetsk et Lugansk, en violation des accords de Minsk, entraînant déjà plusieurs milliers de morts et d’importantes destructions.
D’autre part la nouvelle guerre n’a pas débuté le 24 février 2022 avec l’intervention russe directe dans le Donbass, mais le 13 février précédent avec une nouvelle campagne de bombardements massifs d’une intensité sans précédent, préludant à une future offensive contre Donetsk et Lugansk, et sans doute ensuite vers la Crimée, comme le président Zelensky l’avait préconisée publiquement l’année précédente. Au lieu d’un affrontement direct avec les forces russes en février, on pouvait s’y attendre en mars.

Un choix russe à double tranchant

La décision russe d’attaquer en premier a été à la fois plus favorable militairement et dommageable politiquement.
Le prix politique à payer est lourd. La Russie s’est mise en position d’être désignée comme le pays agresseur (bien que la situation de fond soit largement à l’inverse). Cela permet de justifier aux yeux des opinions occidentales une vague de sanctions économiques et humaines d’un niveau sans précédent, le renforcement de l’Otan et l’arrimage encore plus serré de l’Europe au bloc à direction américaine.

On peut se demander si la Russie n’aurait pas eu politiquement intérêt à laisser l’armée ukrainienne attaquer en premier, pour ne pas se mettre directement en position d’accusée.
Cela dit, cette position présentait aussi pour elle deux graves faiblesses. Sur le terrain, cela signifiait de très lourdes pertes humaines parmi les populations du Donbass et une situation tactique beaucoup plus difficile. D’autre part sur le plan politique et médiatique, en cas de contre-offensive russe victorieuse cela n’empêcherait pas la Russie d’être condamnée par les pouvoirs occidentaux.
C’est ce qu’on a vu en 2008 avec la guerre de Géorgie alors que la première attaque avait été déclenchée par l’armée géorgienne.

L’armée russe n’a pas occupé l’Ukraine véritable

Affirmation qui doit faire sursauter le citoyen rivé à l’information médiatique grand public. Cela correspond pourtant à la réalité historique. Depuis février, l’armée russe n’occupe pas l’Ukraine proprement dite. Les zones envahies sont en réalité des territoires russes historiquement (depuis plus de deux siècles)[1] mais englobés à l’intérieur des frontières d’une république fédérée de l’URSS, dessinées par le pouvoir bolchevique en 1922.
Et dont les populations se trouvent dominées et opprimées depuis l’accession à l’indépendance de l’Ukraine par un pouvoir foncièrement antirusse.
Dans ce domaine, comme en beaucoup d’autres, les drames actuels proviennent des fruits empoisonnés du communisme soviétique.

Il est d’ailleurs clair que l’objectif de la Russie n’est pas la conquête de l’ensemble de l’Ukraine, sinon elle n’aurait pas attaqué avec des forces très réduites (environ 160 000 hommes ; par comparaison, l’armée allemande de 1940 avait lancé contre la France, de surface comparable à l’Ukraine, 15 à 20 fois plus de combattants).

NB : Le raid initial vers Kiev avait un objectif tactique (diviser les forces ukrainiennes) et politique (provoquer un affolement pouvant faire chuter le pouvoir de Zelensky, ou le forcer à négocier[2]).
L’échec de la manœuvre fut suivi rapidement d’un retrait.

Ce n’est plus une guerre russo-ukrainienne, mais russo-otanienne

Si la résistance à l’armée russe s’était limitée aux forces ukrainiennes, la guerre serait sans doute déjà terminée.
L’Ukraine, déjà en partie équipée auparavant par l’Otan, a rapidement reçu, sans déclaration de guerre officielle, un renfort considérable des forces américaines et européennes, qui explique la stabilisation actuelle du front :

  • le renseignement de précision par satellite, atout capital,
  • une aide matérielle et des armements considérables,
  • la prise en main de la stratégie et la tactique par des officiers de l’Otan,
  • l’arrivée d’importants contingents de combattants étrangers (en particulier polonais et britanniques, et autres, rappelant le précédent des Brigades internationales durant la guerre d’Espagne).

La durée de la guerre dépendra largement des sommes et des efforts que les Européens, mais surtout les Américains, (et les pertes que les Ukrainiens consentiront à subir encore) voudront dépenser pour prolonger un conflit sans issue.
Pour reprendre une formulé connue, la guerre durera tant que Washington voudra se battre jusqu’au dernier ukrainien.

L’Ukraine démocratie normale et pacifique injustement agressée que l’Europe a le devoir moral de soutenir ?

C’est la position massivement soutenue par les dirigeants et les médias. Attitude proprement surréaliste quand on connaît l’état réel de ce pays.

D’une part, son pouvoir actuel est issu d’un véritable coup d’État, favorisé par les menées américaines (Maïdan 2014).
En dehors de son blocage des accords de paix et de sa politique agressive avérée, il s’agit d’une démocratie d’apparence tenue en main par une caste d’oligarques, dont le président Zelensky est à la fois l’instrument et partie prenante, où la corruption atteint des sommets et qui est la plaque tournante d’une masse de trafics criminels les plus odieux couverts par le régime.

Depuis son indépendance en 1991 et bien avant le conflit actuel, des millions d’habitants ont déjà quitté le pays tant sa situation interne est dégradée.

Situation occultée par les médias mais néanmoins réelle et subie par la population, paupérisée par ses dirigeants et placée sous un des pires régimes présents en Europe, dont il est ubuesque de faire un modèle à défendre.

Réflexion sur le droit international

Le droit international, comme le droit en général, est une très bonne chose quand il permet de conforter et sécuriser des situations normales et légitimes.
Dans ce cas, il constitue un gage de paix et de bonnes relations entre les pays, comme le droit général entre les êtres humains.

Malheureusement, le monde imparfait étant ce qu’il est, il arrive que ce droit se trouve à couvrir des situations illégitimes. Il devient alors un facteur d’injustice et favorise la survenue de conflits.
Alors les considérations morales, ou plutôt pseudo morales, attachées au maintien de ce droit deviennent très fragiles et les dispositions juridiques ne sont plus qu’un rempart de papier.

Il existe diverses situations de ce genre dans le monde actuel, dont celle autour de la guerre d’Ukraine est un exemple.

En principe, aucun. État n’a le droit d’envoyer son armée envahir un pays voisin, et s’il le fait mérite d’être condamné internationalement.
Cependant il peut arriver que le pays qui attaque effectivement en premier ne soit pas le véritable fauteur de guerre s’il est l’objet d’une menace imminente et insupportable.

Par exemple en 1967, lors de la guerre des Six-Jours, c’est l’État d’Israël qui a attaqué l’Égypte et la Syrie. Il n’a pourtant pas été condamné comme étant l’agresseur, du fait de la situation précise à ce moment-là.

Un éclatant deux poids deux mesures – L’énorme tartufferie gouvernementale occidentale

Ce dernier exemple, justifié sur le fond, permet d’en évoquer d’autres qui ne le sont pas du tout.
Une condamnation morale absolue, assortie de sanctions économiques les plus lourdes possibles, sont infligées à la Russie par les gouvernements occidentaux.

Mais à l’inverse, on constate les faits récents suivants.

  • Contre les E-U et les pays, dont la France, qui ont bombardé la Serbie en 1999, durant 78 jours, sans mandat de l’ONU, et lui ont arraché illégalement sa province historique d’origine : aucune condamnation ni sanction des pays moralisateurs, eux-mêmes au premier rang des coupables.
  • Contre les E-U et le Royaume-Uni, agresseurs et envahisseurs de l’Irak en 2003, sur d’énormes accusations mensongères, aucune condamnation ni sanction des pays européens.
  • Idem avec les mêmes, plus la France, qui ont attaqué la Libye en 2011 et renversé son régime, avec des conséquences ultérieures désastreuses.
  • Aucune rétorsion ni sanction contre la Turquie qui :
      • occupe militairement près de la moitié d’un État de l’Union européenne,
      • occupe aussi illégalement le nord de la Syrie,
      • a pris de fait possession de l’ouest de la Libye,
      • étend une emprise maritime illégale en Méditerranée orientale,
      • exerce une pression menaçante contre la Grèce en mer Égée.

Avec tout cela, en plus de l’absence de sanctions, cet État est subventionné par les pays européens et toujours considéré comme candidat à l’adhésion à l’UE !!

Cinq raisons majeures de condamner et sanctionner cet État, et … RIEN.

  •   Rien non plus envers la Chine communiste qui :
      • a envahi et impose toujours une très lourde occupation à deux États indépendants avant 1950, le Tibet et le Turkestan oriental,
      • viole massivement, à un degré extrême, les droits de l’homme[3], contre sa population,
      • maintient un régime totalitaire, assorti d’un système concentrationnaire inhumain analogue au Goulag.
  • Rien non plus contre l’Azerbaïdjan qui agresse actuellement l’Arménie.

Comme on dit familièrement, excusez du peu !
Sans parler des cas d’autres pays comme l’Arabie (guerre du Yémen, régime intérieur), du Qatar, etc., etc.
De grâce, que l’on cesse d’invoquer la morale et le droit international défendus par les gouvernement occidentaux !

Gagnants et perdants

Dans un premier temps, le grand gagnant direct est le pouvoir américain (on peut même dire washingtonien, car c’est là que se concentrent ses acteurs majeurs, la réalité étant beaucoup plus variable à l’intérieur du pays).
Il a fini par obtenir la guerre souhaitée, la coupure totale de la Russie avec le reste de l’Europe et la vassalisation quasi totale maintenant, politique et économique, de cette dernière.

Le gagnant indirect est la Chine qui obtient par contrecoup le resserrement du rapprochement avec la Russie, face à la puissance américaine.
De même, les pays pétroliers et gaziers du Moyen Orient dont la pression au chantage énergétique sur l’Europe se trouve renforcé.

Les perdants directs sont :
L’Ukraine, qui subit une guerre qu’elle aurait pu éviter, avec de lourdes pertes humaines et destructions matérielles.
Surtout, les très grands perdants sont les pays européens, placés sous une domination américaine renforcée, et dans une inquiétante perspective d’affaiblissement économique aggravé, de ruine partielle et de déclassement mondial accentué.
Situation dont ils sont les premiers responsables par leur servilité sous influence américaine et leur aveuglement géopolitique.

Dans un second temps, si la Russie résiste bien à la pression, ce sont les États-Unis qui risquent de se retrouver en position perdante, avec la constitution d’un grand bloc hostile autour de la Chine, la Russie, l’Inde, une partie du Moyen-Orient et du tiers monde, échappant en particulier à l’emprise du dollar (encore plus que la puissance militaire, premier instrument d’hégémonie mondiale).

Un vaste conflit à trois étages

Le conflit actuel se déroule sur trois plans superposés d’importance croissante.

  • Un conflit régional intra européen sur des territoires contestés aux confins ukraino-russes.
  • Un affrontement géopolitique entre les États-Unis, voulant maintenir leur position hégémonique, et la Russie, redevenue un acteur international important et indépendant après la grande déliquescence des années 90.
  • Une guerre de civilisation opposant des valeurs fondamentales (voir la suite)

La quatrième guerre mondiale

Même si une majorité des populations européennes n’en a pas encore pleinement conscience, elle est déjà engagée depuis des années.

Elle est totalement différente des trois précédentes (les deux premières durant la première moitié du XXe siècle, la guerre froide durant la seconde).

Les protagonistes et les moyens et modalités sont entièrement différents des précédentes.
Pour l’essentiel, ce nouveau conflit n’est pas militaire. La guerre d’Ukraine en est seulement un volet latéral.

Le cœur de ce conflit, qui semble appelé à s’étendre sur la suite du XXIe siècle, consiste en une forme de guerre totalement inédite, sans précédent historique discernable, une profonde guerre de civilisation, de nature anthropologique.

Celle qui est engagée par la caste supérieure techno-financière apatride et mondialiste, dominante dans le monde occidental, contre les peuples des mêmes pays d’Occident, leurs libertés, leurs cultures et leurs traditions, jusqu’à leur être même.
En espérant l’étendre ensuite au reste du monde.

On n’est pas dans des fantasmes délirants. Une grande part des objectifs envisagés a déjà été exprimée par des promoteurs internationaux puissants. L’évolution technique récente les rend applicables en grande partie.
À moins d’une résistance suffisante, le risque est majeur de se diriger vers une société d’ensemble techno-carcérale[4] déracinée en profondeur.

L’ensemble étant appuyé par une propagande écrasante au nom d’une fausse morale du bien public hypocrite et perverse.

Les anticipations des Capek, Zamiatine, Huxley, Orwell, peuvent désormais sortir de l’espace romanesque et utopique pour envahir le monde réel.
Alors qu’on aurait pu penser que les tragédies et les exemples totalitaires du XXe siècle en auraient dissuadé et écarté le danger.

Tout cela peut être longuement développé, à partir d’éléments parfaitement tangibles.

Les politiques menées ces dernières années dans les pays occidentaux, et encore plus les projets officiels déjà annoncés (sans parler de la Chine qui fournit un prototype partiel mais bien avancé), donnent sérieusement à s’inquiéter.

Ces projets s’accompagnent d’une vaste entreprise, sous direction idéologique d’un progressisme pourrisseur, de subversion des valeurs traditionnelles de la civilisation européenne.

L’hostilité déclarée de la présidente de la Commission européenne contre des pays comme la Pologne et la Hongrie, qui veulent précisément les maintenir, est caractéristique à ce sujet.
Il en va de-même des ordonnances sociétales signées par le président Biden dans le cadre américain.
C’est aussi un des ressorts majeurs de l’hostilité contre la Russie.

Petit exercice uchronique
(en résonance avec le conflit ukrainien)

(Uchronie : exercice de pensée consistant à imaginer comment aurait évolué le cours de l’histoire si certains événements avaient eu lieu d’une façon différente.

Par exemple, si Bonaparte avait été tué au pont d’Arcole, ou le caporal Hitler dans les tranchées de 14-18, si Louis XV était mort dix ou quinze ans plus tard, si l’enfant Jésus n’avait pas échappé aux tueurs d’ Hérode, etc., etc.).

Imaginons qu’en 1919 :

  • l’Allemagne ait refusé de rendre l’Alsace-Lorraine à la France, au nom du droit international (le traité de Francfort de 1871 dûment signé par la France), avec l’appui des puissances anglo-saxonnes (ce qui a failli se produire),
  • les départements d’Alsace et de Moselle aient fait sécession de l’Allemagne,
  • l’armée allemande ait commencé à les bombarder, avec l’intention de les reprendre par la force.

La France aurait-elle dû rester sans réagir ?

Et si elle était intervenue militairement, devait-elle faire l’objet de condamnation et de sanctions internationales ?

Une telle situation n’est pas très différente de celle des territoires de l’est officiellement ukrainiens.

Sujet sérieux de réflexion.

[1] et qui, auparavant, n’avaient jamais fait partie de l’Ukraine.

[2] ce fut d’ailleurs possible dans les premiers jours de l’offensive, mais la forte pression immédiate de l’UE, appuyée par les E-U, promettant une aide massive, empêcha toute négociation.

[3] auxquels les pays occidentaux se proclament si attachés et chargés de les défendre à travers le monde.

[4] avec une population, prise dans un carcan numérique implacable, sous surveillance étroite et permanente, aux moindres dépenses contrôlées (moyen, en particulier, qui permet électroniquement de réduire en un instant à la misère toute personne jugée gênante), de même que ses déplacements, à la vie quotidienne extérieure corsetée par des codes numériques omniprésents, le tout sous la menace d’un appareil de sanctions immédiates.